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Les premières recherches fondamentales pour évaluer les capacités cognitives des êtres vivants datent du début du XXe siècle. Ces travaux ont permis d’établir un classement des espèces selon leur intelligence dans lequel l’Homme s’est vu attribuer la première place. Une nouvelle bien rassurante pour l’époque !
De nos jours, ce type de recherche s’inscrit plutôt dans un objectif de conservation. La cognition est un processus d’apprentissage développé par les êtres vivants, qui permet de résoudre un problème posé par son environnement. En connaissant les compétences cognitives des animaux, telles que leur perception sensorielle, leur capacité d’attention et de raisonnement, leur mémoire, leur motricité, leur communication, nous sommes plus à même de les préserver des perturbations anthropiques de leur environnement.
La cognition varie d'une espèce à l'autre, allant de simples apprentissages chez les invertébrés, à des formes beaucoup plus complexes chez les abeilles, les pieuvres, les corvidés, les primates et les cétacés.
Le premier indicateur pour tenter d’évaluer l’intelligence d’une espèce semble naturellement être la taille du cerveau. Il semble logique de penser que plus le cerveau d’une espèce est gros, plus ses capacités cognitives devraient être élevées. En partant de ce postulat, on serait en droit de penser qu’avec un cerveau de 9 kg, le cachalot serait bien plus intelligent que tout être vivant possédant un cerveau moins lourd.
Or dans les faits, cela n’est pas si simple, car il faut prendre en considération la masse du cerveau qui doit être utilisée pour maintenir les fonctions corporelles vitales. Plus un animal est gros, plus cette masse doit être importante, au détriment de la partie restant disponible pour développer les capacités cognitives. Pour évaluer ce facteur, on utilise le coefficient d’encéphalisation (CE) qui varie largement en fonction des espèces :
Classé par ordre croissant, le coefficient d’encéphalisation place les humains en tête du classement. Cependant d’autres éléments tels que la quantité des circonvolutions du néocortex (zone du cerveau des mammifères qui correspond à la couche externe des hémisphères cérébraux) peuvent révéler les compétences cognitives des êtres vivants. En effet, ces circonvolutions sont les zones qui abritent certaines des capacités cognitives complexes, telles que :
Et dans ce cas, c’est l’orque qui possède le plus de circonvolutions.
Puisque l’Homme définit un comportement intelligent comme étant la capacité d’un individu à résoudre un nouveau défi et son aptitude à transmettre cette nouvelle compétence à ses congénères, il est facile d’attribuer aux cétacés des capacités cognitives élevées ! En effet, nombreux sont les exemples de comportements développés en milieu naturel pour résoudre des défis et transmettre ses compétences :
Ces compétences d’apprentissage de comportements, tant physiques qu’intellectuels, sont régulièrement mises en valeur à Marineland à travers des représentations, des animations, mais surtout, de nombreuses études scientifiques. Ces études sur les orques et les dauphins, notamment, ont permis d’évaluer les capacités d’adaptation, de généralisation, de communication de ces mammifères marins.
Références bibliographiques: