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On l’oublie souvent, mais les parcs animaliers sont aussi d’importants centres de recherche sur les animaux. Le Marineland d’Antibes ne déroge pas à la règle en réalisant des études sur les orques, mais aussi sur les autres animaux marins.
Marineland accueille des orques depuis le début de son histoire. Les données scientifiques collectées en 50 ans sont donc nombreuses et très diverses : physiologie, anatomie, métabolisme, reproduction… Elles ont permis de faire avancer la science. De nos jours, ce sont les compétences cognitives qui sont régulièrement explorées. Ces recherches sur les orques ne sont réalisables qu’au sein d’une structure zoologique car impossibles en milieu naturel. Les séances d’apprentissage liées à ce type de projets scientifiques s’effectuent, comme tous les autres types de séance, avec l’entière coopération des animaux. Elles sont essentielles pour mieux comprendre l’espèce, son mode de fonctionnement et permettent ainsi d’obtenir des éléments d’analyse indispensables pour aider à la conservation et la préservation des orques dans leur milieu naturel.
Les structures zoologiques publient régulièrement les résultats de leurs recherches au travers d’articles scientifiques. L’observation et les expériences réalisées avec les orques aident à dégager de grandes conclusions. Grâce à des ateliers pratiques, le Marineland d’Antibes a lui aussi permis de faire avancer la recherche, en travaillant sur certains comportements des épaulards.
Les orques sont aussi étudiées en milieu naturel, notamment par l’ONG Norwegian Orca Survey. Les travaux de cet organisme viennent confirmer les pistes sur la capacité d’apprentissage des orques. Cela se constate surtout à travers leurs techniques de chasse. Chaque clan d’orques développe ses propres techniques qu’il transmet aux plus jeunes individus. Ainsi, quand certains groupes ont compris qu’ils pouvaient aller dévaliser les proies prises lors de la pêche à la palangre, d’autres développent des techniques pour pousser à l’eau les phoques qui se reposent sur des plaques de glace.
Toutes ces études démontrent que l’orque est dotée d’une grande intelligence, mais qu’en tant que dernier maillon de la chaîne alimentaire elles sont menacées à cause de la pollution des océans et du fait d’un taux de natalité en forte baisse. Ces recherches sont donc essentielles pour donner l’alerte et veiller à la protection des orques.