Le 8 juin 2020, nous célébrons la journée mondiale des océans. Pourquoi ?
Les océans sont indispensables à la vie sur Terre. Ils couvrent 70% de notre belle planète bleue. Comme toute forme de vie, nous dépendons des océans. Nous sommes inextricablement liés à eux. Les détruire revient à nous détruire…
Cette journée mondiale est une piqûre de rappel annuelle !
Le rôle des océans
Les océans sont sources de chaleur, d’eau, d’oxygène et de nourriture, c’est cela qui les rend indispensable à la vie sur Terre.
- Source de chaleur : L’océan forme le plus grand réservoir de chaleur de la planète. Il est capable d’absorber, de transporter et de restituer la chaleur. Ce transfert est assuré par le mouvement des masses d’air et influencé par la rotation terrestre.
- Source d’eau : L’eau de la mer s’évapore grâce à l’action du soleil. Les gouttelettes d’eau, devenue douce, s’amalgament et forment des nuages. Ensuite, elles se condensent et retombent sous forme de pluie ou de neige. Cette eau pénètre dans le sol, hydrate les végétaux avant de rejoindre les rivières, les fleuves et de finir dans l’océan. Il s’agit d’un cycle ininterrompu, le cycle de l’eau.
- Source d’oxygène : Le phytoplancton marin libère plus d’oxygène dans l’air que toutes les forêts du monde. Il fixe autant de CO2 que les végétaux terrestres.
- Source de nourriture : Le milieu marin est le biotope qui regroupe le plus grand nombre d’espèces végétales et animales organisées en réseau trophique complexe : du plus minuscule phytoplancton à la baleine bleue. Au-delà des animaux qui vivent directement dans l'océan, l'écosystème marin nourrit également des créatures terrestres telles que les ours blancs, les oiseaux marins et les humains.
Un océan en péril
La surexploitation des ressources marines par l’Homme est la première menace qui pèse sur les océans.
- La surpêche : Les techniques et engins de pêche ont considérablement évolué au fil des années. Les bateaux sont devenus, pour bon nombre d’entre eux, démesurés conduisant à une pêche dite industrielle. Cette exploitation est dès lors plus facile, plus rapide. Elle se fait à plus grande échelle avec moins d’efforts et permet de répondre à une demande sans cesse croissante. Environ 1/3 des stocks mondiaux de poisson sont désormais surexploités. Autrement dit, nos espèces marines ne peuvent pas se reproduire assez rapidement pour survivre.
- Les prises accessoires : Toute la vie marine capturée par les engins de pêche n’arrive pas dans nos assiettes ! On estime que 40% de ce qui est capturé dans les pêcheries commerciales est une capture involontaire (prise accessoire) et rejetée du navire de pêche. Malheureusement, la majorité des animaux rejetés par-dessus bord ne survit pas.
Que fait Marineland ?
Une étude en collaboration avec l’Ifremer, le Seaquarium du Grau du Roi et deux organisations de pêcheurs professionnels (AMOP), financée par France Filière pêche, a permis de définir des solutions durables et raisonnées pour réduire l’impact de la pêche à la palangre sur les espèces sensibles telles que les raies pastenagues violettes (Pteroplatytrygon violacea) capturées accidentellement en Méditerranée. Les effets de la forme des hameçons (hameçons circulaires et droits) sur leur rétention ont été étudiés sur 10 individus suivis dans les bassins de Marineland pendant plusieurs mois. Ces travaux de recherche innovants ouvrent la voie à d’autres investigations sur les espèces accidentellement capturées lors des activités de pêche maritime.
L’article scientifique peut être consulté dans le journal « Marine Policy », volume 107.
En tant que particulier, que faire ? Consommer en réduisant son impact
La surpêche est un problème mondial considérable. Plusieurs labels ont vu le jour pour aider le consommateur à pratiquer des choix raisonnés lors de l’achat de produits de la mer. Il est essentiel de se fier à ces labels afin de réduire son impact sur l’environnement.
Chaque geste compte… L’océan est fait de gouttes d’eau …